POESIE PAYS
Distribution :
Guy Régis Jr : poète, diseur, metteur en scène
Wooly Saint Louis Jean : guitariste, chanteur
Hélène Lacroix : pianiste, diseuse
Daphné Ménard : chanteur, diseur
Production : NOUS Théâtre
Avec le soutien de l’Association Quatre Chemins et de l’Office National de Diffusion Artistique
VIL POETIK PA NAN VYOLANS
Ville poétique
contre les violences légitimes
Direction Artistique Guy Régis Jr
Avec le soutien de l'Open Society Foundation
Avec la participation artistique de :
Eddy Jean Rémy
Samuel Suffren
Samba Zao
Muscadin
Ricardo Boucher
Pierre Richard Raphaël
Assistante à la création Hélène Lacroix
Logistique Junior Neptune
Médiation Kettia Naissance, Daphné Ménard
Crédits photos Narline Novembre ; Carvens R. Adelson ; Samuel Suffren
Omabarigore la ville que j’ai créée pour toi
En prenant la mer dans mes bras
Et les paysages autour de ma tête
Toutes les plantes sont ivres et portent leur printemps
Sur leur tige que les vents bâillonnent
Au milieu des forêts qui résonnent de nos sens
Des arbres sont debout qui connaissent nos secrets
Toutes les portes s’ouvrent par la puissance de tes rêves
Chaque musicien a tes sens comme instrument
Et la nuit en collier autour de la danse
Car nous amarrons les orages
Aux bras des ordures de cuisine
La douleur tombe comme les murs de Jéricho
Les portes s’ouvrent par ta seule puissance d’amour
Omabarigore où sonnent
Toutes les cloches de l’amour et de la vie
La carte s’éclaire comme ce visage que j’aime
Deux miroirs recueillant les larmes du passé
Et le peuple de l’aube assiégeant nos regards
Davertige
La parole poétique élève l’âme humaine. Elle prouve que nous sommes capables de tout créer, tout transcender par les mots. Le mot poésie dans son essence même signifie création. Poiein : créer. Pourtant nos espaces publics, surtout urbains, sont souvent des lieux de rudesse, sans aucune finesse et poésie ; où la violence, la confrontation, s’imposent. Il serait temps de mettre en évidence le meilleur en nous dans tous ces espaces de rencontres humaines indispensables. Que dans ces espaces vive la poésie plutôt que la cruauté. Que la poésie faiblisse les potentats, la violence des plus forts. Chaque promeneur de l’espace urbain vit tant de cruautés, d’injustices gratuites, de violences au quotidien. Une liste si longue à lister qui commencerait par le respect des simples droits. Par chaque concitoyen, par le gouvernement.
Guy Régis Jr
DANS LA PRESSE
L'art pour dénoncer la violence sous toutes ses formes, SiBelle Haïti, janvier 2020
Le poème tué, une réponse artistique à la violence, Le Nouvelliste, Ticket Magazine, 22 janvier 2020
Crédits photo Narline Novembre / Samuel Suffren / Muscadin. Dessins Pierre Richard Raphaël
Sa n ap di pou zanfan yo
Sa n ap di pou tchovi yo
Sa n ap di pou demen yo
Sa n ap di pou lavni peyi a
Si n te konnen kote rigwaz sòti
Si n te konnen kote matinèt sòti
Si n te konnen kot ajenou sou graj sòti
Si n te konnen kot ajenou sou grenn sèl sòti
Esklavaj ! Esklavaj ! (...)
Malgre nèg libere nèg matirize nèg tankou esklav
Tchovi yo tankou esklav
Zanfan yo tankou esklav
(...)